1. Forets
La wilaya de Tlemcen couvre une superficie forestière de l’ordre de 225,000 ha composée de forêt, maquis et broussaille ajouter à cela une nappe alfatière de 154 000 ha. Avec un taux de boisement de 24 % la Wilaya de Tlemcen est considérée comme étant à vocation forestière. Mais la couverture forestière est inégalement répartie, plus de 80 % du potentiel sylvicole est concentré dans les Monts de Tlemcen.
Les principaux peuplements forestiers sont dominés par les espèces suivantes par ordre d’importance décroissante des superficies concernées: le pin d’Alep, le chêne vert, le thuya, le genévrier oxycédre, le chêne liège et diverses autres espèces.
Les communes les plus boisées, avec une couverture forestière allant du tiers aux deux tiers de leur territoire, se situent en bordure occidentale (Beni Boussaid, Beni Snous, Beni Bahdel, Azails, Bouhlou) et orientale (Oued Lakhdar, Beni Semiel, Ain Tallout) des Monts de Tlemcen, mais aussi à l’est des Monts de Traras (Beni Khellad, Beni Ouarsous).
2. Reliefs
La wilaya constitue un paysage diversifié ou on rencontre quatre ensembles physiques distincts du nord au sud :
- La zone Nord est constituée des Monts des Trara et Sebâa Chioukh apparaît comme un massif caractérisé par une érosion assez remarquable et des précipitations peu importantes.
- Un ensemble de plaines agricoles, avec à l’ouest la plaine de Maghnia et au centre et à l’est un ensemble de plaines et plateaux intérieurs: les basses vallées de Tafna, Isser et le plateau de Ouled Riah. Cet ensemble est caractérisé par de fortes potentialités agricoles, un tissu urbain dense, un bon réseau routier et une importante activité industrielle.
- Les Monts de Tlemcen qui font partie de la grande chaîne de l’Atlas tellien qui traverse l’Algérie d’Est et en Ouest, et s’érigent en une véritable barrière naturelle entre les hautes plaines steppiques et le Tell.
- La zone sud constituée par les hautes plaines steppiques. La couverture végétale étant la réplique conditions climatiques (300 mm), les sols peu profonds pauvres en humus sont sensibles à l’érosion, la nappe alfatière constitue un potentiel économique en cellulose pour la fabrication de la pâte à papier couvrant une superficie de 154 000 ha.